Je le donne à mes poules qui adorent gratter pour trouver les petites puces de mer et qui y ajoutent leur fiente. Cela se mêle au sable que je leur donne et à la paille de leur litière.
Après quelques bonnes pluies, j'obtiens un mélange qui ressemble à une terre plus ou moins lourde.
Le fumier est l'amendement organique le plus précieux, il est habituellement constitué de déjections animales et de litière.
Le fumier de poule décomposé est à considérer comme un engrais. C'est le plus riche en effet des fumiers. Il contient beaucoup d'azote.Il convient donc de l'utiliser avec plus de parcimonie que le crottin de vache ou de cheval et de ne pas utiliser, évidemment, celui qui provient des élevages industriels.
Pour utiliser les algues seules, il suffit de les mettre en tas et d'attendre que plusieurs pluies passent pour enlever le sel. Cela va prendre au minimum trois semaines, bien plus en cas de sécheresse, l'idéal étant d'attendre plusieurs mois. Les algues ont un effet protecteur et fertilisant.
La fiente de volaille contient du phosphore. Le phosphore favorise la formation des fleurs et des graines. Son action est lente (six mois) et soutenue. On peut en mettre 500 g à 3 kg pour 10 m2.
Pour les terres légères, le fumier de vache convient bien.
Pour les terres lourdes, on utilisera les fumiers de cheval, chèvre, mouton, lapin.
Pour utiliser le fumier, on peut le composter en tas (pendant les chaleurs), le composter en surface (si le temps est plus doux). Quand il est très pailleux, il conviendra d'attendre 3 semaines à deux mois avant de le mélanger à la terre. On peut également enfouir superficiellement (15 cm) à la bêche trois mois avant les semis.
